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varappe [ varap ] n. f.• 1903; de varapper♦ Ascension d'un couloir rocheux, d'une paroi abrupte, en montagne. Faire de la varappe. ⇒ escalade, grimpe.
● varappe nom féminin (de Varappe, nom d'un couloir rocheux du Salève) Technique de l'escalade le long d'une paroi rocheuse. ● varappe (difficultés) nom féminin (de Varappe, nom d'un couloir rocheux du Salève) Orthographe Avec un seul r et deux p, de même que ses dérivés varapper, varappeur.varappen. f. Escalade de pentes rocheuses abruptes.⇒VARAPPE, subst. fém.ALPINISMEA. — Vieilli. Couloir rocheux. L'ouvrage [Le Salève] est divisé en dix chapitres, consacrés successivement à l'orographie, à la géologie, à la littérature, à l'histoire, à la faune, à la flore et aux varapes désormais fameuses du Salève (R. alpine, n° 10, oct. 1899, p. 298 ds QUEM. DDL t. 27).B. — Escalade de parois abruptes, de couloirs rocheux. Innombrables sont ceux qui ont fait au Riffelhorn leurs écoles de varappe, qu'ils aient pris le sentier râpé par les clous qui s'élève du lac, ou le couloir du Matterhorn (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 162).♦ Faire de la varappe. ,,Pratiquer les techniques de l'escalade de rocher`` (PETIOT 1982).REM. Varappeur, -euse, subst. Alpiniste qui fait de la varappe. Un éboulement s'est produit dans les rochers de F., lieu fréquenté par les amateurs d'alpinisme. Deux varappeurs ont été écrasés par un rocher (Le Monde, 2 nov. 1966 ds GILB. 1971).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1. 1876 « réunion de jeunes ascensionnistes qui, les premiers, descendirent le ravin de la Varappe » (Au Foyer Romand, 1899, p. 184); 2. 1883 « couloir rocheux » (L'Écho des Alpes, p. 248); 3. 1896 « escalade de rocher » (ibid., nov. ds R. alpine, n° 2, févr. 1897, p. 58 ds QUEM. DDL t. 27). Empl. comme nom commun de Varappe, nom d'un couloir rocheux du mont Salève, près de Genève.DÉR. Varapper, verbe intrans. Pratiquer l'escalade de rocher, faire de la varappe. Un couloir-cheminée. Nous y varappons (R. BLANCHET, Au bout d'un fil, 1937 ds PETIOT 1982). — [
], (il) varappe [-
]. — 1re attest. 1898 (Pt ROB. 1967); de varappe, dés. -er.BBG. — GEBHARDT (K.). Les Francoprovençalismes de la lang. fr. R. Ling. rom. 1974, t. 38, p. 192 (et s.v. varapper). — QUEM. DDL t. 27 (et s.v. varapper).varappe [vaʀap] n. f.ÉTYM. V. 1925; « réunion d'ascensionnistes qui, les premiers, descendirent le ravin de la Varappe », 1876; de Varappe (n. d'un couloir rocheux du mont Salève, près de Genève).❖♦ Alpin. Ascension d'un couloir rocheux, d'une paroi abrupte, en montagne, dans un groupe de rochers ou sous terre (→ cit. ci-dessous).♦ Faire de la varappe : pratiquer l'escalade de rocher. ⇒ Varapper.0 (…) l'alpiniste retrouve, sous terre, tous ses droits, mais la varappe et le pitonnage sont bien plus difficiles sur des parois engluées d'argile et dans de la roche calcaire que sur un bon granit sec.Félix Trombe, la Spéléologie, p. 50.❖DÉR. Varapper, varappeur.
Encyclopédie Universelle. 2012.
